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Un petit regard sur 2010 avant de tourner la page, on y découvre que les salariés ont pu prendre des vessies pour des lanternes…

Amis fauchés de la Fnac d’en bas, ne vous réjouissez pas trop vite à la lecture du seul titre, les lendemains qui chantent sont pour les autres.

La Fnac a su cette année se montrer généreuse dans la distribution, notamment des mauvaises conditions de travail et du stress.( pressions sur les services, encaissement vendeur, cartes adhérents etc.…)
Comme il est prévu de maintenir un sérieux dividende aux actionnaires et que les clients ont une fâcheuse tendance à moins consommer, nous avons été moins nombreux cette année et la tendance se confirmera.
Le boulot restera à faire cependant, mais par un plus petit nombre.

Le bilan est positif cette année, mais pour la Fnac, puisqu’elle a réussi à faire travailler la quasi-totalité des salariés 2 jours de plus en remettant en cause les jours de fractionnement.

Ce n’est pas anodin, un petit calcul très simple permet de mesurer la portée du gain obtenu globalement.
Deux jours de boulot représentent 14 heures de travail, payées en moyenne 10 € de l’heure, et la Fnac Relais compte environ 3500 victimes potentielles de ce petit « braquage ».(140€ par salarié en moyenne)
En chiffres, cela correspond à 490 000 euros, une paille à comparer avec la mesure phare issue des négociations annuelles sur les salaires, 50 € d’évolution de la prime de vacances (prorata-temporis) X 3500 = 175 000 € !

L’autre mesure visible portait sur l’augmentation du ticket restaurant, financée à 40% par les salariés et 60% par la boite.
Surprise, le nombre de tickets restaurants distribués est en diminution constante et conséquente depuis 2007.

On n’est pas sur que l’augmentation de la valeur faciale représente davantage en 2010 qu’en 2009 compte tenu de la baisse des effectifs et du durcissement des conditions d’attribution.

Un super plan « com » !

Déjà, sur la base de 2009 comparée à 2008, la Fnac a économisé environ 200 000 euros sur ce chapitre ! On en reparle l’année prochaine.

Tout bien considéré, la question ne se pose plus, la Fnac partage les mauvais traitements avec ses salariés, le pognon c’est une affaire trop sérieuse pour nous, on serait bien capable de le dépenser.
Si vous avez de quoi vous payer une dinde, on vous souhaite un joyeux Noël, la Fnac a déjà choisi ses dindons.