Vous n’allez pas bien, vous êtes fébrile, vous souffrez de mal de dos, de tendinite ou d’autres maux, eh bien oui, car aussi bien le travail peut être source d’épanouissement, qu’il peut être générateur de souffrance.
Alors dans ce cas présent, vous consultez votre médecin traitant, celui qui vous connaît bien, qui sait de quelle pathologie vous souffrez.
Un jour donc, vous êtes arrêté pour quelques jours et votre employeur vous fait contrôler.
Pourquoi pas si vraiment l’arrêt semble être de complaisance!
Encore qu’aujourd’hui, les médecins sont tenus à ne délivrer d’arrêt, que lorsque l’état de santé du patient le justifie.
Pour la Fnac, comme le contrôle des salariés ne lui permet pas d’étayer sa thèse des « tires au flanc avérés», il lui faut rebondir et reprendre l’avantage .
Elle vient donc d’éditer un document au titre accrocheur mais non moins déplacé ,100% clients, 100% présents, dans lequel sont pointés du doigt les salariés arrêtés en opposition aux autres, comme communication contre productive on ne fait pas mieux!
Au lieu de stigmatiser des salariés de la manière la plus vile qui soit, la Direction de la Fnac « ô combien sociale, » aurait mieux à faire en allant gratter les problèmes de fond!
Puisque notre santé physique et mentale semble la préoccuper au premier chef, voici quelques questions auxquelles les IRP (Instances Représentatives du Personnel) de l’entreprise aimeraient que la Direction y remédie favorablement, au lieu de fuir face àses responsabilités.
Pourquoi continuez vous à exercer des pressions sur les vendeurs produits techniques relatives à la vente de garanties, d’extensions ainsi qu’à l’encaissement?
Pourquoi ne fournissez-vous pas aux salariés des outils de manutention adaptés à la manipulation de charges lourdes et encombrantes?
Pourquoi avez-vous instauré le VIM contre l’avis unanime des organisations syndicales, alors que cette prime participe à la destruction de la cohésion et de la solidarité à l’intérieur des équipes?
Pourquoi persistez-vous à rémunérer majoritairement les employés sur une grille maintenue juste au-dessus du niveau du SMIC?
Pourquoi persistez-vous à négocier à minima quel que soit l’item?
Pourquoi avez-vous unilatéralement décidé de rogner aux salariés la possibilité d’acquérir les 2 jours de fractionnement liés à la pose des congés payés?
Pourquoi une fois de plus unilatéralement, imposez-vous les modalités de la journée de solidarité?
Ainsi pourrait s’allonger la liste de toutes les questions sur les manquements auxquels les dirigeants de la Fnac se sont livrés durant toutes ces années.
N’avaient-ils pas toutes les cartes en mains et surtout les moyens financiers pour améliorer le quotidien des salariés et leur redonner l’envie de s’investir dans l’entreprise?
Au lieu de cela, la nouvelle Direction de la Fnac n’a d’autre intention que de stigmatiser les salariés, qui, parce qu’ils sont meurtris psychologiquement, physiquement, n’ont comme seul recours que l’arrêt de travail, afin de pouvoir récupérer et retrouver une santé à peu près normale.
L’arrivée de cette Direction Générale pouvait laisser supposer un instant qu’un nouvel espace de dialogue était possible, mais l’exemple de simulacre de négociation qu’a été celle sur la prime de partage des profits, nous a très vite fait redescendre les pieds sur terre.
« Le déni de dialogue adhère à la l’enseigne Fnac comme la glaise aux baskets ».
Dans un moment de lucidité, il faudrait que les dirigeants de la Fnac admettent que leur stratégie a du plomb dans l’aile, qu’ils ont attisé les rancœurs, et qu’il serait de bon aloi qu’ils fassent table rase d’un passif antisocial, dont ils ont su si jalousement préserver la recette!!!