« Les temps sont durs » disent-ils ! Ces dernières années nous avons subi diverses restrictions : la réduction back-office en 2007 et en conséquence les disquaires ont commencé leur longue agonie vers la « dématérialisation totale ».
Aujourd’hui on nous sert sur un plateau une « stratégie » ambitieuse s’affaissant comme un soufflet un peu raté.
La suite : une GPEC nébuleuse et un plan social qui dit enfin son nom, pour annoncer la volonté d’une économie brutale affichée et assumée (80M€) !
Et que penser des caisses automatiques (Parly 2) et pointeuses installées et testées sur Codirep ? L’avenir nous le dira rapidement…
Mais n’oublions surtout pas la source de nos souffrances journalières, qui motive notre direction dans tous les sens : revendre l’enseigne, même si un de ses imminents représentants réfutait (sans langue de bois, hic !) cette possibilité lors de la dernière réunion de CCE.
Les actionnaires sont là pour ramasser les pépètes ! Ils nomment, il demandent des résultats, et l’entreprise leur donnent leur « gabelle », c’est clair !
Et que font les directions respectives, depuis une dizaine d’années, de constructif ? Pas franchement de politique commerciale adaptée, mais plutôt de l’attentisme destructeur jusqu’à « Fnac 2015 » ! Nous éviterons de parler du « social » !
A part anéantir nos métiers, ignorer nos compétences, affaiblir l’image de l’enseigne, qu’ont fait les divers responsables, chantres du modernisme et du changement, en nous prenant pour des arriérés et des rétrogrades idéalistes : rien, se cachant derrière la fatalité, les directives hiérarchiques et la belle « crise sur le gâteau ».
A l’heure où la direction fait « son » bilan (pas folichon) afin de justifier le « sale boulot » à venir, ne sachant pas faire autrement :
nous continuons de subir.
La CGT de la Fnac de Rouen refuse les licenciements liés à ce plan social et à ses conséquences qui étaient prévisibles depuis des années, sachant que rien n’a été anticipé !
La disparition des métiers visés va se faire ressentir sur notre travail de tous les jours.
Le pire reste-t-il à venir… ?