Derrière la façade culturelle, un PSE…

L’enseigne Fnac, une enseigne que l’on ne sait plus trop où situer aujourd’hui, tant elle se réfère un jour à Darty, un jour à Boulanger, un autre jour aux espaces culturels Leclerc, un véritable patchwork ayant perdu toute identité propre.

Une partie de la clientèle l’a bien perçue, elle ne vient plus du tout, lassée de ne plus trouver l’interlocuteur auprès duquel elle venait chercher conseille !

Forte d’une stratégie ambitieuse sur le papier, vite mis à mal par une aggravation de la crise qu’aucun de nos dirigeants avertis n’avait soi-disant vu venir, décision est prise de se débarrasser des métiers dit supports : Ressources humaines, services financiers, Communication, filières dont la direction générale considère comme étant un coup bien trop important pour en conserver les structures en état !

Cette même direction a t-elle mesuré l’impact psychologique que vont devoir encaisser les salariés rescapés du 1er PSE « Back-Office » il y a cinq ans ?

Sans doute non, la restructuration faisant partie d’un plan stratégique préparé bien en amont, ne manquait plus que l’élément déclencheur !

Paradoxalement, la direction redécouvre la richesse des forces de vente, il faut les préservées afin de favoriser en ces temps difficiles un regain de chiffre d’affaires, écrit-elle à peu près en ces termes.

On croit rêver, alors que plusieurs centaines de salariés CDI ont disparus des effectifs ces dernières années, « passés en pertes et profits » tout secteurs d’activité confondus.

Peut-être est-ce un peu tard pour s’en rendre compte !

Le développement du commerce en ligne est incontournable, il va continuer à prendre des parts de marché, d’où l’urgence de privilégier l’activité magasin et le contact humain que les salariés en professionnels qu’ils sont, on su tisser au fil des années avec une clientèle qu’il ont fidélisée.

Oui, l’activité commerciale subit de plein fouet la crise économique et financière, il suffit de regarder autour de nous pour s’en convaincre.

Comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement, nous salariés de la Fnac sommes bien placés pour le savoir , nos revenus si modestes ne nous permettent pas de consommer comme nous le souhaiterions, comme nous le devrions.

En 2008, 2009, nous n’étions pas dupes , nous nous attendions que les années à venir soient plus rudes pour vous.

Il n’y a que les patrons pour élaborer des budgets en décalage avec la réalité, bien trop imprégnés qu’il sont de cette société d’affairistes en pleine déliquescence !

Alors forcement, les résultats des entreprises s’en trouvent impactés plus où moins lourdement en fonction du secteur d’activité, une aubaine dont certains profitent pour faire des coupes sombres dans les effectifs.

Mais s’agissant de la Fnac, ses résultats en France comme à l’international ne sont pas aussi catastrophique que l’on veut bien nous le laisser entendre, nous faisons partie d’une multinationale, le groupe PPR, lequel reverse chaque année à ses actionnaires de confortables dividendes.

La Fnac n’a d’autre finalité que la recherche du profit et rien d’autre !

On sait que des caisses automatiques sont en test à la Fnac de Parly, l’encaissement de celle-ci représente 10% du CA total du magasin !

Après l’encaissement vendeurs, les caisses automatiques, subsistent une réelle inquiétude quant à la structure actuelle de la filière caisse-accueil !

Vu la manière dont elle se présente, nous ne sommes vraiment pas pressés de voir plus en avant la Stratégie 2011-2015 se mettre en place.

Une question de fond demeure, la véracité du motif économique, la pertinence et le contenu du projet de réorganisation des supports sont il vraiment légitimes ???