Non merci, ça suffit !

Comme vous le savez les élections présidentielles vont se tenir dès la fin du mois dAvril. A lheure de glisser un bulletin dans lurne, il nous est apparu pertinent, dappeler les salariés/citoyens à voter massivement, mais aussi de faire un rapide bilan des réformes qui ont touché le monde du travail ces  5 dernières années sous limpulsion de lactuel président.

Dabord rappeler que le « bouclier fiscal » était la mesure phare destinée aux plus riches, et que la « moralisation du capitalisme » attend toujours, comme le partage par tiers des résultats.

Faisant écho au désormais célèbre «travailler plus pour gagner plus» notre président sest empressé de favoriser les heures supplémentaires en les défiscalisant et cette mesure a été destructrice en terme demploi, pourquoi embaucher  quand on peut avoir recours à des heures supplémentaires bon marché ?

Ensuite lhyper-président sest attelé à réformer la justice, supprimant de nombreuses juridictions de proximité et instaurant le paiement obligatoire dun timbre de 35 pour saisir le conseil des prudhommes, cette mesure a découragé nombre de salariés de sadresser à la justice et a donc pu inciter la délinquance patronale.

Au titre de la « république irréprochable » quappelait de ses vœux le président/candidat, rappelons les affaires Bettencourt, Tapie et la tentative dinstaller son fils Jean à lEPAD

 

En 1906, 45% des employés avaient une espérance de vie inférieure à 40 ans. La loi du 13 juillet a imposé 1 jour de repos après 6 jours de travail, et l’a fixé au dimanche dans l’intérêt des familles et de la vie communautaire.

Cette loi a été cassée en 2008 après que notre président fut scandalisé par le fait que Michelle Obama n’ait pu faire ses courses un dimanche matin sur les Champs Élysée. En somme quand les riches veulent consommer les pauvres nont plus le droit au repos.

Enfin après avoir reculé l’âge de la retraite de 60 à 62 ans, le candidat de l’UMP propose de mettre en place le «contrat de compétitivité» s’il est réélu en 2012. Ce contrat permettrait à un accord d’entreprise de prévoir des conditions moins favorables que la loi, que laccord de branche et la convention collective.

Avec ce contrat, un employeur pourra décider de la baisse des salaires et la variation du temps de travail à son gré. Ainsi chaque direction pourra imposer à ses salariés ce que celle de Continental a tenté de faire : travailler 40 heures payées 37, travailler le samedi sans heures supplémentaires et finalement être licenciés….

Devons nous évoquer aussi la stigmatisation des chômeurs alors que dans une société en crise, ils sont privés d’emplois et pas responsables de cette situation et que par ailleurs « ça n’arrive pas qu’aux autres ».

Pour toutes ces raisons et son bilan, pour que la France ne soit plus le terrain de jeux du MEDEF, nous appelons à voter contre le candidat/président des riches.