ANXIOGENE notre futur s’annonce….

A l’occasion de sa future  introduction en bourse, la Fnac a édité une plaquette d’information destinée aux investisseurs.

Quand on souhaite connaître l’avenir de la boite, c’est un peu plus précis que la lecture dans le marc de café chez Mme Irma…

 

Ainsi, quand on lit : «  Amélioration de la capacité d’exécution à travers la mise en place d’une culture « d’objectifs » et d’un alignement des rémunérations variables avec les objectifs stratégiques », il semble aisé de comprendre de quoi demain sera fait en la matière.

 

 Pour comprendre l’évolution qui a déjà pris forme au disque et en rassurer les salariés :

« Afin de libérer de l’espace dans ses magasins pour ces nouveaux produits, (jeux jouets, PEM…) la Fnac a notamment prévu de réduire l’espace de ses magasins dédiés à la musique physique,  tout en maintenant son offre complète de musique sur son site internet ».

 

Nous avons sélectionné la suite :

 

« Afin de renforcer sa compétitivité, le Groupe entend poursuivre sa politique de réduction de coûts, qui s’articule autour de 3 axes :

1 – les frais généraux, sur lesquels le groupe procède à la renégociation de tous ses contrats avec des tierces parties, la remise en question de toutes les prestations et la simplification du niveau de services, et la remise à plat des process inefficients ».

La prestation sécurité risque bien de diminuer au détriment de la nôtre…et celle consacrée au nettoyage aussi et on vous laisse imaginer les conséquences possibles.

 

Pour appâter l’investisseur, il faut aussi du saignant, mais ça arrive :

« 2 – la réduction des coûts salariaux, au travers de la baisse des effectifs, de la renégociation des avantages sociaux et d’une politique de modération salariale ».

 

Là, on pige tout de suite, peut être que la prévoyance pourrait être dénoncée comme en Espagne puisque nous avons déjà la modération  salariale et la baisse des effectifs.

Ce paragraphe pourrait aussi expliquer l’incroyable pingrerie de la Fnac sur la participation (nous y reviendrons) mais aussi sur l’intéressement qui doit être renégocié sous peu.

 

Et le meilleur pour la fin :

 

« Les succès enregistrés en matière de réduction de coûts se poursuivront au cours des prochaines années avec la mise en place d’un nouveau programme de réduction de coûts, de 85 millions d’euros, dont la réalisation est prévue sur la période 2013 – 2014. »

 

Le PSE 2012 visait 80 M€ d’économie en année pleine, la suite prévue et pour un montant supérieur pourrait bien relever d’une opération de même ordre en raison des montants en jeu.

 

Vous aimez la Fnac ?  Pas sûr que ce soit réciproque !