Coup de rabot sur l’intéressement

Dans le cadre annoncé de la réduction des avantages sociaux, la Fnac avance ses pions.

L’intéressement qui est en renégociation nous livre une partie des intentions de la boite.

Tout d’abord, il est prévu de donner moins globalement, ce que nous venons de vérifier aussi lors des discussions autour de la participation, ce qui serait versé serait inférieur à 2012.

L’autre élément est de pénaliser les Ets les mieux lotis en 2012 pour accorder leurs miettes aux autres laissés-pour-compte de l’année. (une dizaine de magasins à zéro)

Le principe des vases communicants a bien été assimilé.

La proposition avancée par la direction prévoit des versements si les résultats opérationnels des Ets s’améliorent, et il y a donc des paliers prévus à 6 et 8% d’amélioration du résultat.

On souhaite sincèrement que ce soit possible, mais la conjoncture actuelle et même le Père Noël ne nous laissent d’espoir d’y parvenir.

L’artifice a le mérite d’enjoliver un peu le tableau, mais en remplissant leur grille, les géniteurs du projet ont du bien se marrer… à nos dépens.

Le volume d’affaires n’est pas pris en compte au bénéfice du CA, alors que les activités de ventes de cartes d’adhérent, Clic et Mag et autres ventes sur la Marquet Place font partie du travail prescrit et sont chronophages, au détriment des résultats du NPS sur lequel est assis un autre des critères de versement de l’intéressement.

En clair, si tu fais bien ce qu’on te demande, tu te pénalise sur le NPS, donc sur le REC puis l’intéressement…Que faire docteur ?

Là où l’on retrouve la mesquinerie habituelle des dirigeants de Relais, c’est lorsque l’on compare leur proposition à celle qui est faite sur CODIREP, la filiale des magasins Fnac de la couronne Parisienne.

L’architecture du projet est strictement la même, les critères aussi le sont, et cependant les montants versés ne sont pas les mêmes pour des items identiques !

Les écarts qui se cumulent au final vont de 10 euro (société) à 60 euro.(magasin).

Les négociateurs ont certainement une prime sur le mépris affiché envers les salariés, et ils vont la toucher …

Pareille discrimination est injuste et n’est pas acceptable, sauf à admettre que nous sommes plus cons qu’à CODIREP, nous n’y sommes pas prêts.

Sans une réévaluation de ces critères, il n’est pas envisageable pour nous de signer.