Au pays de la porcelaine …
la délicatesse qu’on associe à la chose n’est pas vraiment de mise, en tout cas pas à la Fnac de Limoges.
En témoigne l’hémorragie des effectifs de l’établissement, laquelle saignée semble bien être à mettre sur le compte de la direction locale.
Les survivants ont donc vu leurs conditions de travail se dégrader un peu plus, outre l’ambiance délétère.
Du licenciement au départ volontaire, la panoplie de la rupture est bien représentée.
La pression mise sur les salariés y est constante et importante, à tel point que la médecine du travail a pu s’en émouvoir.
C’est aussi le lieu où l’on peut proposer à des salariés une rétrogradation de coefficient, mais comme dans le film « le Parrain », genre : « j’ai une proposition que vous ne pouvez pas refuser », et ça a pu marcher !
La directrice de l’établissement ne fait pas vraiment dans le détail comme dirait l’autre, le licenciement est la composante principale du dialogue social local, le moindre lien avec des salariés licenciés récemment pour faute grave entraine la contagion de la rupture.
Rappelons à la dame que la cause réelle et sérieuse implique que ces deux conditions sont cumulatives.
La presse a écrit sur le sujet et la CGT locale, alertée par des salariés est venue distribuer des tracts pour dénoncer l’ambiance.
Ce qui a permis de constater que la dame, qui ne souhaite pas discuter ni commenter a une passion pour la photo, elle a sur le champ tiré le portrait de nos camarades, on se demande bien pourquoi…
Les camarades ont interpelé Alexandre Bompard, on se sait pas s’il fera réponse et si la méthode s’inscrit dans le projet « Fnac 2015 ».
C’est peut être le zèle qui a incité localement à passer de Limoges au limogeage, en effet, à considérer les résultats économiques plutôt moroses de la période, une bonne purge permet d’améliorer le bas du compte de résultat.
Et l’ensemble pourrait contribuer à séduire d’éventuels investisseurs…