Sortie réussie à Toulouse

Hier donc, était la journée choisie pour l’expression du ras le bol général des salariés de la Fnac Wilson.

A midi le magasin s’est vidé de ses salariés, 30 étaient dehors et moins de 10 dedans, il nous semble que cette forme d’action pourra être renouvelée, la période à venir s’y prête plutôt bien.

Les conditions de travail de tous ici et l’indigence des premières propositions de la direction sur le contenu du PSE ont largement de quoi faire réagir.

Merci aux collègues qui sont sensibles au sort des victimes.

C’était aussi l’occasion de voir enfin aux caisses du personnel bien payé, un luxe inhabituel car en effet la catégorie cadre a été mise à contribution pour tenir les postes désertés.

Des idées de revendication donc.

Rameutés d’un peu partout, y compris d’autres sociétés du groupe Fnac, ce qui n’est pas très légal, ils sont venus au sacrifice pendant une paire d’heures.

A en juger par l’entrain de ce « commando », on se demande si tous ces gens ont bien conscience des conditions dans lesquelles travaillent les salariés.

Que ne viennent-ils donc nous aider les autres jours ?

L’éjection programmée de nos collègues visés par le PSE n’a pas fait mollir « l’élan de solidarité » qui s’est manifesté pour occuper les postes vacants.

Une sorte de « vis ma vie de caissière » mais dans un temps très limité, juste de quoi relater en famille ou en soirée cette expérience incroyable de vie de « pauvre travailleur ».

Enfin, pas tous puisque seul « l’organisateur » de l’opération s’est exonéré du bonheur de pianoter sur une caisse, on suppose par timidité.

La prochaine fois peut-être…