Toulouse : la réunion fantôme et autres bricoles…

Une affiche informant les salariés du disque de Wilson, visés par le plan social en cours, a été apposée dans leurs locaux, les invitant à une réunion.

Renseignement pris le thème de la dite réunion devait porter sur le PSE.

Justement, un des représentants du personnel participe à la négociation, donc on l’invite à venir en raison du caractère exceptionnel de l’entrevue.

Le représentant du personnel qui est bien élevé va donc avertir le directeur qu’à l’invitation des collègues menacés dans leur emploi, il viendra à la réunion, ce qui ne soulève aucune objection.

Deux heures plus tard, le directeur revient voir l’élu pour lui expliquer que finalement, il n’est plus d’accord, qu’il s’agit d’une simple réunion de service où il n’a rien à faire (ce qui serait vrai )…etc. mais l’élu maintient qu’il viendra et qu’il faudra l’évacuer par la force et l’inspection du travail est avertie..

Le miracle se produit le lendemain, la réunion est annulée.

Mais on en organise une autre le surlendemain, qui commence comme une réunion de service avec le responsable et après la projection de quelques éléments sur le disque, quelqu’un frappe à la porte…

Suspense, ce n’est pas le père Noël qui aurait un mois d’avance mais bien le directeur accompagné de la RH, qui va brancher son portable et dérouler sur le PSE.

Mieux qu’au théâtre, bravo pour le débat et la méthode.

Dans le même temps, les tentatives d’intimidation vont se multiplier sur l’Ets de MICRO pour empêcher les mouvements prévus.

A LABEGE, c’est du même tonneau, les salariés sont convoqués les uns après les autres pour les culpabiliser, on va même jusqu’à exhiber comme une sainte relique, un mail du directeur régional, actif promoteur du plan social pour tenter de convaincre !

Si tout allait si bien, pourquoi sur cette pression ?

A-t-on le droit de penser librement et d’agir en pleine conscience à la Fnac ?

Nous salariés, sommes acculés par ce qui est mis en œuvre par la Fnac pour tirer la productivité maximale, nos rémunérations stagnent, la couverture santé va se dégrader pour améliorer les finances et il faudra payer plus cher pour cela.

Alors, faut-il dire merci ? et dans la foulée tout accepter sans réaction ?