L’image résume ce qu’a été la « négociation » sur les salaires en 2015.
Le contexte était particulier, parce qu’en même temps que les représentants de la Fnac nous justifiaient l’indigence des mesures salariales par la « situation dégradée », des informations fuitaient sur une augmentation sensible de la trésorerie du groupe, un possible versement de dividende et une orientation du cours de bourse à la hausse.
De quoi s’interroger sur le sérieux des informations de nos interlocuteurs qui ne sont pas les décideurs, loin s’en faut !
Les comptes du groupe Fnac seront présentés le 27 février, nous avons demandé qu’une dernière réunion de négociation se tienne après cette date afin d’agir en connaissance de cause. C’est non !
La Fnac entend boucler ce cycle obligatoire dès aujourd’hui pour se prémunir de demandes légitimes d’un meilleur partage des richesses produites entre les salariés et les actionnaires.
Elle montre ainsi le peu de considération qu’elle accorde aux salariés survivants des Plans Sociaux successifs dont les efforts sont là bien récompensés.
Pas d’évolution des tickets resto,
Pas de passage automatique de 2.1 à 2.2 au bout de 3 ans,
Pas de passage automatique des GAD au niveau 3.1,
Pas de prime de vacances comme à Lyon, ½ mois de salaire d’embauche,
Pas d’engagement sur le maintien des effectifs malgré les conditions infernales,
Aucune mesure pour réduire les inégalités sur le REC entre services, les caissières continueront de subir toutes les précarités, ETC…
Pour obtenir ce qui nous revient, il va falloir aller le chercher…