Les suites du 29 mai

ob_b342da_ob-3baa72-carte

Partout où la journée a été un peu préparée et organisée, c’est un succès auprès des
salariés qui ont massivement signé la pétition en ligne dans un premier temps avant de
participer en nombre aux actions initiées dans les différents Ets.

Le rejet du travail le dimanche est bien une motivation que nous partageons tous, il est
important de souligner l’attitude bienveillante des clients de la Fnac qui ont, nombreux,
signé la pétition en version papier qui leur était proposée par les grévistes.
Au titre des actions entreprises par ceux d’entre nous qui s’en sont préoccupés, nous avons
écrit aux membres de la commission mixte sénat/assemblée qui doit se réunir demain pour
statuer sur l’amendement Bompard.
Nous avons également adressé un courrier aux députés afin de les alerter sur les
conséquences de l’amendement sur nos vies, mais aussi pour porter la contradiction aux
affirmations de notre PDG sur le sujet, y compris en ce qui concerne le domaine
économique.

Les élus politiques ne sont pas forcément au courant des spécificités de nos métiers, pour
certains le contenu de l’amendement semblait lointain.
Nous avons pu échanger avec la présidente de la commission des affaires sociales à
l’assemblée qui a bien compris le trouble que cet amendement pourrait créer et nous
soutient dans notre démarche.

Nos collègues Parisiens se sont rendus sur le lieu de l’assemblée générale des actionnaires
pour se faire entendre, mais le service de sécurité a empêché leur intervention auprès de
l’auguste assemblée qui en était informée.
La presse a rendu compte de nos différentes actions en régions mais aussi sur les radios
nationales.

Il ne faut pas laisser le seul lobbying de la Fnac faire son oeuvre, nous sommes des citoyens
qui pouvons et devons nous faire entendre de nos élus, même hors périodes d’élections.
Il ne faut pas relâcher la pression sur la Fnac ni sur les politiques, et rappeler à ces derniers
que le travail du dimanche ne faisait partie d’aucun des programmes des postulants de
2012.

Le candidat élu président, dans son discours à Lille en avril 2012 tenait sur le sujet des
propos que nous ferions nôtres aujourd’hui sans en changer une ligne.

Tout n’est pas écrit, comme le disait HUGO, si combattre c’est prendre le risque de se tromper, ne rien faire c’est s’être déjà trompé