Coup de chaud ?

On peut dire que le journaliste du Parisien a réussi son coup lundi en publiant un article faisant état de la suppression de 600 postes à la Fnac.

L’agitation a gagné toute la presse et l’entreprise forcément, la nouvelle arrivant peu après la liquidation de Virgin.

La direction de la Fnac a démenti l’information parue lundi affirmant que rien de tel n’était prévu, mais les chiffres cités dans le Parisien interrogent en raison de leur précision, et de l’origine supposée de la fuite, à savoir PPR devenu depuis hier Kering.

La hauteur des réductions de couts supposée intervenir dans un avenir proche recoupe aussi l’information que nous vous avions livrée il y a peu, laquelle a donné lieu aussi à un démenti.

Pour rappel, la presse avait annoncé le PSE 2012 avant que les salariés et leurs représentants n’en soient informés…

Pour point de comparaison, rappelons aussi que chez Peugeot il y a peu, la mise au jour par la CGT d’un plan de fermeture de site, qualifiée par la direction de simple « hypothèse de travail » sans lendemain a finalement donné lieu plus tard à l’annonce de la fermeture d’Aulnay.

Nous rencontrions hier la direction de la Fnac sur un autre sujet, et la question de la réalité du projet a évidemment été posée immédiatement.

Nous avons eu le même démenti véhément, pas de projet de PSE immédiat même si pour la Fnac les surfaces et le personnel dédiés au disque restent trop importants, ce que nous avions déjà entendu.

Mais, lorsque nous demandons aux représentants de la Fnac de s’engager sur l’absence de PSE dans la durée, par exemple 2013, ils s’y refusent.

Pas franchement de nature à calmer nos inquiétudes et celles des disquaires particulièrement visés selon l’article du Parisien.

La question de savoir qui aurait eu un intérêt dans cette « annonce » n’a pas trouvé de réponse sérieuse, sa concomitance avec la scission de la Fnac et sa mise en bourse questionne aussi.

Nous attendons enfin la réaction de la direction envers ses salariés, lesquels sont concernés au premier chef.

L’angoisse use aussi.