La boucherie continue…

…mais sur Fnac Périphérie en ce début d’année 2014.

Le procédé est désormais bien rodé, un communiqué de presse pour annoncer la casse sociale, juste brutal.

Les salariés des établissements de Portet-sur- Garonne et Villiers-en-Bière vont donc connaître le sort de ceux du siège, de Relais et Codirep touchés par les plans sociaux en 2012 et 2013.

Le rythme adopté par la Fnac pour fabriquer des chômeurs est soutenu, à se demander si le géniteur de ces « charrettes » n’y prend pas un plaisir pervers, y compris dans le choix de la date d’annonce.

Alors que la décision de fermeture ne date surement pas d’hier, pas question d’informer les salariés et leurs représentants en amont.

Il faut dire que c’est la fin d’année qu’il fallait à tout prix préserver, on a ainsi pu encourager les futures victimes à se défoncer pour galoper derrière des résultats qui n’auraient rien changé à la décision.

Rappelons que Périphérie est le « modèle » idéal pour la Fnac…

Le « nettoyage » prévu va se trouver facilité par la quasi absence de représentation syndicale sur la société ainsi que par les textes de juillet 2013 issus de l’ANI.

Mais jusque dans le communiqué officiel on sent l’embrouille puisqu’il y est question de reclassement possible alors que la simple observation de la chronologie et des faits permet d’en douter.

En effet, il y avait une centaine de poste de reclassements recensés sur la France avant l’annonce d’hier et dont 3 ou 4 étaient justement sur les deux Ets condamnés!

C’est également oublier que 180 disquaires vont être à reclasser, issus des PSE de Relais et Codirep dont la mise en œuvre n’a pas encore débuté.

Une simple soustraction explique le truc, et par ailleurs la société Fnac Périphérie est plus récente, avec le turn-over le plus important, ce qui fait que les âges et les anciennetés y sont moindres, et en conséquence au regard des critères posés par les textes les positionne en dernier.

L’année ne fait que commencer et on est déjà à souhaiter qu’un bus chargé de travailleurs écrase, par accident, le pervers précité et ses potes…c’est mal.