les infos du dimanche

Nous vous avons livré les informations relatives aux mouvements des 29 et 30 mai derniers dans les Fnac et dont nous pouvons globalement être satisfaits, en voici d’autres.

A Paris, nos collègues, après avoir participé nombreux aux assemblées générales le 29 mai se sont retrouvés le 03 juin pour se faire entendre des députés et sénateurs composant la commission mixte paritaire qui se tenait ce jour là.

Le cortège, emmené par le Clic-P et composé de travailleurs issus de différentes enseignes Parisiennes concernées aussi, comportait une très forte délégation de « fnacqueux », le magasin Fnac d’étoile très concerné, s’est vidé de ses salariés (85%) qui sont allé grossir les rangs de ceux qui refusent le travail dominical.

Les membres de la dite commission qui avaient déjà été interpelés individuellement par nos soins ont répondu, de la même façon que nombre d’élus de la république qui ont été sollicités par les représentants du personnel l’ont fait.

L’amendement Bompard a été repoussé par la commission le 3 juin, c’est pour nous une première étape.

Le rapporteur du volet travail dominical du projet de loi Macron et une ancienne ministre ont publié un communiqué de presse pour défendre les petites librairies et s’opposer à la banalisation du travail du dimanche, avec un argumentaire voisin du nôtre.

La partie n’est pour autant pas gagnée, en effet et c’est une stratégie souvent employée par le Medef sur d’autres sujets, il reste possible qu’après avoir tenté de faire passer l’inacceptable, les mêmes ne reviennent plus tard et plus discrètement avec une version moins dure mais lubrifiée, et cherchent des partenaires.

A ce titre, l’exemple du Printemps de Deauville situé en zone touristique et cité dans un article sur Médiapart est éloquent.

Après avoir signé un accord avec des contreparties (paiement double + récup), le dit accord est dénoncé par la direction de l’entreprise, et depuis le dimanche est un jour de travail comme les autres, si la législation oblige de négocier elle n’impose pas à réussir et dans ce cas, ce sont les règles minimalistes qui prévalent, au boulot et à poil donc !

Les propos tenus par notre PDG sont à rapprocher de l’exemple cité, en effet, M. Bompard comme d’autres dirigeants d’entreprises « mercenaires » ira certainement poser sa besace bien remplie ailleurs, notre sort lui important si peu.

Nous avons donc à rester mobilisés et à envisager de nouvelles actions pour continuer à jouir du repos le dimanche.