Vous avez remarqué un petit manque en disque et livre, on vous livre une explication…

Encore une bizarrerie dans le fonctionnement exemplaire de la boite, restrictions des livraisons dans les produits éditoriaux depuis un moment.
L’écran affiche une petite annonce, du genre « le service n’est pas accessible pour le moment », qui fait qu’on imagine que les plombiers sont à l’œuvre pour réparer rapidement.

C’est pas tout à fait ça, la réalité est juste plus brutale, plus rien ne sort parce qu’il a été jugé que les stocks étaient trop importants en magasins.
Peut être que certains cerveaux ne connaissent que les formules : à fond ou rien du tout !

Rappelons que l’essentiel des stocks magasins est constitué par les envois des fameuses DP, et que les mêmes qui sur stockent les Ets en produits difficiles à vendre ferment le robinet.
De la gestion fine et avisée.
Dans les grands magasins surtout, le fond est touché.

Tout ceci se fait en catimini alors que c’est une décision qui n’a pas été communiquée aux principaux intéressés, à croire que ces décideurs auraient des choses à se reprocher en matière de gestion.
Ou qu’ils pensaient faire croire à une panne à ces gogos de salariés.

Reste qu’il est difficile pour un libraire, même expérimenté, de fourguer à un client qui vient chercher un bouquin de philo un ouvrage sur la cuisine de régime et de lui vanter en prime les avantages de devenir adhérent.
Au disque, c’est aussi cocasse, « on n’a plus de hard-rock, prenez plutôt une compil de Zouk, on a du stock ».

Bien sur, ce qu’on ne trouve pas en magasin est disponible sur internet, ce n’est pas nouveau…

Au risque de remuer le couteau dans la plaie de l’intéressement, il faut se souvenir que le manque à gagner aura un impact sur les résultats des magasins et sur celui de Fnac.com.

En attendant que les principaux décideurs retrouvent les manuels de gestion ou de plomberie, bon courage avec les clients mécontents et les enquêtes de satisfaction !