« Nous venons de recevoir ce tract de la CGT du siège. Vous pourrez constater après lecture que la stratégie définitive de l’entreprise reste un point d’interrogation, comme partout ! Réagissez à cet article, si vous avez des infos, nous sommes preneurs. A vos commentaires !! » |
AMBIANCE : Ça dégage à tous les étages
Nouvelle direction, nouveau management, après la valse des directeurs, la direction générale descend d’un cran dans la hiérarchie et tape plus fort : généralisation des «fautes graves comme motif de licenciement », mise à pied conservatoire, accompagnement manu militari à la sortie … le florilège est long et chacun a sûrement entendu le cas d’un ou d’une collègue arrivé le matin et débauché à 14h le jour même.
Une seule et même caractéristique de ces méthodes : la violence. Violence de l’acte, violence psychique pour celui ou celle qui la subit et aussi violence sociale ….
Les organisations syndicales ne peuvent que condamner fermement ces méthodes très brutales et bien éloignées des chartes d’éthiques et autres codes de conduite édictés par PPR.
Les motifs évoqués pour ces licenciements sont rarement légitimes et la multiplication des contentieux devant les prud’hommes devra se payer demain.
ECO : Macro et Micro
Le projet d’entreprise a du mal à sortir : « univers » versus « produit », nouveau concept de magasin, nouveau look et nouvelles couleurs, un pseudo condensé de « pure player » pour du « mortar » lui bien réel.
Et bien sûr, à part le concept, aucun objectif chiffré, ni sur les résultats attendus, ni sur les conséquences sociales en terme d’emplois et de métiers au sein de l’enseigne. Dernier fait d’armes en terme de réorganisation : rattacher le marketing CRM de fnac.com vers FNAC Sa, alors qu’il y a deux ans le mouvement était inverse. Au marketing, une réorganisation par an, c’est la norme.
Concernant les économies, chacun devra y contribuer, note de frais, stylos… mais quid des voitures de fonctions, du restaurant privé du 6ème étage pour notre top management qui n’aime pas trop se mélanger avec le personnel, on pourrait aussi parler des consultants externes plutôt prestigieux et bien rémunérés dont personne ne connait et n’ose demander la fonction , dans ce cas, la Fnac est très généreuse et la direction d’une discrétion remarquable !
A propos de personnel extérieur, prestataires informatiques essentiellement, leur nombre s’élève à plus de 220 ( ¼ de l’effectif ! ) , une centaine pour Fnac Sa et 120 (plus que l’effectif !) pour fnac.com. Une hérésie économique au vu du coût journalier et de l’ancienneté de certains (pour beaucoup plus de 3 ans, d’autres plus de 10 ans !)
Demandez à votre manager quel est l’avenir de la Fnac, de votre service, posez les mêmes questions à vos collègues, la réponse risque d’être la même : personne n’en sait rien ! Le manque de visibilité est général. Dés lors, comment s’étonner du malaise ambiant parmi les salariés.
Il est temps que l’on se mette à parler, il est temps que la direction s’explique sur ses véritables intentions !