C’est devenu la tendance dans la boite, et pour presque tous les sujets, notamment le choix des nouveaux prestataires, c’est la philosophie.

Bien sur, la médaille du « pas cher » a son revers, et les nombreux « bugs » qui surgissent et posent quelques problèmes aux salariés sont à mettre sur le compte de la piètre qualité des outils choisis par le mécanicien en chef du garage Fnac.

Au titre des pannes récentes et/ou des anomalies de fonctionnement, citons Myfnac, Fnacshop, la gestion du REC etc.., la liste n’est ni exhaustive ni définitive et si le défaut de calcul récent du REC a touché tous les salariés, d’autres veinards ont pu cumuler avec un salaire amputé, pas de salaire du tout, des prestations en retard… la loterie de la « loose » en quelque sorte !

Il faut donc s’habituer au fonctionnement erratique des différents instruments, car ils ont une justification ultime qui ne souffre aucun débat tant c’est une évidence pour tous.

Si vous voulez, et nous le voulons tous très ardemment, que notre bon Président continue de bénéficier d’une très confortable rémunération (environ 2 millions d’€ par an) assorti d’un plan supplémentaire de plus de 10 autres unités sur plusieurs années, c’est le prix à payer, si l’on peut dire, pour avoir la fierté d’appartenir à une des boites dont les revenus du PDG sont dans le « top ten ».

Si vous souhaitez encore, et on sent bien l’élan généreux qui nous anime sur le sujet, qu’ait un sens le plan de rémunération de la performance qui récompense la centaine de « happy fews » (environ 18 million d’€, soit le CICE et la réduction des couts) qui contribuent à la violence sociale mise en œuvre dans la boite, il faut consentir au sacrifice, se convertir à l’idée du bonheur matériel de quelques uns (les meilleurs d’entre nous ?) au détriment du plus grand nombre.

C’est le sens des principales orientations du groupe Fnac, défendre le résultat et le cours de bourse par la réduction des couts.

Alors imprégnons-nous résolument de cet altruisme ciblé et redoublons d’efforts pour le bénéfice des heureux élus.